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Assistante virtuelle : sors des préjugés pour découvrir les opportunités !

Dernière mise à jour : 21 mai 2023



Je le constate auprès des femmes qui s’intéressent à ma formation : les fausses idées sur le métier d’assistante virtuelle sont nombreuses. Que ce soit sur la nature de l’activité, les relations avec les clients ou le quotidien d’une entrepreneure, beaucoup minimisent l’implication et le travail nécessaires. Pour t’éviter quelques déconvenues, je te dresse la liste des 5 principaux préjugés que je remarque le plus souvent. Et je rétablis la vérité pour que tu saches réellement à quoi t’attendre.


Sommaire









Le cliché du secrétariat à distance : une des fausses idées sur le métier d’assistante virtuelle


Même si l’assistanat virtuel s’est beaucoup développé depuis quelques années, ce métier reste encore méconnu et sujet à de nombreux préjugés. L’un des clichés les plus tenaces consiste à assimiler une assistante virtuelle à une secrétaire à distance. Beaucoup des femmes qui me contactent sur les réseaux sociaux partagent cette croyance.


Pourtant, la différence entre les deux ne réside pas uniquement dans leur lieu de travail, mais aussi dans la nature de leurs missions. Généralement salariée, une secrétaire exécute les tâches qui lui sont assignées. Une assistante virtuelle, de son côté, doit être force de proposition pour accompagner le développement de l’entreprise de son client.


Par ailleurs, une assistante virtuelle est beaucoup plus polyvalente qu’une secrétaire. Au-delà des tâches administratives classiques, elle peut proposer un panel d’offres très varié, en fonction de ses affinités :

  • création et gestion de formations en ligne ;

  • gestion des réseaux sociaux ;

  • montage et mise en ligne de vidéos ou de podcasts ;

  • création de visuels ;

  • ...


Si tu veux d’autres exemples, télécharge gratuitement mon freebie sur les missions d’une assistante virtuelle.


Le mythe des clients qui arrivent tout seuls


« Poster sur les réseaux sociaux, ça suffit pour trouver des clients » : voilà une autre des fausses idées sur le métier d’assistante virtuelle que j’entends très souvent !


Beaucoup de femmes pensent que les clients vont se bousculer au portillon pour solliciter leurs services. Ou tout au moins que leurs compétences et leurs qualités suffiront à attirer automatiquement les entrepreneurs avec lesquels elles ont envie de travailler.


Grave erreur ! Se lancer en tant qu’assistante virtuelle implique un véritable travail de prospection, de marketing et de communication pour se faire connaître et attirer des clients.


Tu n’es plus salariée. Le succès de ton activité ne repose donc plus uniquement sur ton expertise et ton savoir-faire. Tu dois aussi apprendre à vendre tes services avec stratégie.


C’est en constatant à quel point certaines de mes consœurs galéraient à se constituer une clientèle que j’ai créé la formation Vivre à 100 % de ton activité d’assistante virtuelle. J’y décrypte les codes de l’entrepreneuriat indispensables à maîtriser pour avoir une entreprise d’assistanat rentable.




Les idées reçues sur la fidélité de la clientèle


Quand certaines assistantes trouvent des clients, elles pensent qu’ils resteront fidèles pour longtemps... Mais rien n’est moins sûr !


La prestation de services, ce n’est pas un CDI ! Les entrepreneurs avec lesquels tu travailles peuvent stopper la collaboration quand ils le souhaitent. Bien sûr, en leur faisant signer un contrat, tu peux les engager sur une certaine durée. Mais tu ne peux pas les contraindre à le renouveler.


Il est donc important de ne jamais arrêter de prospecter, quitte à mettre en place une liste d’attente, pour éviter de te retrouver en difficulté financière lorsque certaines collaborations s’arrêtent.


Toutefois, essaie au maximum de fidéliser tes clients. Les contrats au long court sont bien plus rentables que les « one-shot ». En effet, multiplier les périodes d’adaptation, les appels découverte et les envois de documents en début de mission est très chronophage. Alors que tu seras beaucoup plus productive (et donc rentable) avec un contrat sur le long terme.


Pour te rendre indispensable aux yeux de tes clients :

  • assure-toi de leur apporter un service irréprochable ;

  • forme-toi en permanence pour rester à la pointe dans ton domaine ;

  • soigne ton customer care.

Ils ne pourront plus se passer de toi.



Une autre des fausses idées sur le métier d’assistante virtuelle : ne travailler qu’avec des petites entreprises


Certaines femmes renoncent à se lancer au prétexte qu’une assistante virtuelle ne pourrait travailler qu’avec de petites entreprises. Et par « petites », elles entendent avec peu de moyens ou avec des missions peu intéressantes.


Voilà une idée reçue totalement fausse. De nombreux entrepreneurs individuels réalisent des chiffres d’affaires à 6 chiffres ou plus et ont donc largement le budget pour faire appel à une assistante virtuelle (même des entrepreneurs à 5 chiffres l’ont !). Et les missions qu’ils ont à proposer sont loin d’être ennuyeuses.


Par ailleurs, les solopreneurs ne sont pas les seuls à déléguer des missions à une assistante virtuelle. Même avec des salariés, certaines entreprises peuvent avoir besoin de tes compétences. Elles préfèrent travailler avec des prestataires extérieures soit pour des missions ponctuelles, soit pour réaliser des économies sur les coûts de personnel ou d’infrastructures.


En résumé, une assistante virtuelle peut donc être amenée à travailler avec tout type d’entreprise.



L’illusion de pouvoir travailler et s’occuper de ses enfants en même temps


Parmi toutes les fausses idées sur le métier d’assistante virtuelle, c’est celle que j’entends le plus souvent : « Je veux lancer mon activité pour pouvoir m’occuper de mes enfants ».


Alerte rouge ! Tu peux créer ton entreprise pour organiser ton temps comme tu le souhaites. Par exemple pour être libre d’aller chercher tes enfants à l’école tous les jours. Mais travailler et t’occuper d’eux en même temps, c’est mission impossible ! Je te laisse découvrir l’article que j’ai consacré à ce sujet. Tu y trouveras les conseils de deux mumpreneurs pour concilier la vie de maman et d’assistante virtuelle.



5 fausses idées sur le métier d’assistante virtuelle, en bref


Se lancer comme assistante virtuelle peut être une expérience riche et passionnante, à condition de ne pas se laisser enfermer dans les préjugés. Il ne s’agit pas simplement d’exécuter des tâches administratives à distance, mais d’offrir un large panel de services en fonction de tes affinités et de tes compétences. Il est également important de bien comprendre que le succès de ton activité dépend en grande partie de ta capacité à vendre tes services et à prospecter de manière stratégique. De plus, fidéliser ta clientèle est un élément clé pour assurer la pérennité de ton business. Note qu’il n’y a pas de limite à la taille des entreprises avec lesquelles tu peux collaborer, dès lors que tu réponds à leurs besoins. En revanche, arrête de croire que tu vas pouvoir travailler tout en t’occupant de tes enfants. Tu peux être une super professionnelle et une maman géniale, mais pas les deux en même temps !


Avais-tu aussi ces fausses idées sur le métier d’assistante virtuelle ou en as-tu identifié d’autres ? Dis-le-moi en commentaire !




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